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Adieu, monsieur le professeur !
31/08/2011 14:05
« Adieu, monsieur le professeur ! » chantait il y a déjà longtemps Hugues Aufray qui ne croyait alors pas si bien dire.
Cette fois, il n’est même plus seulement question des réductions d’effectifs à l’arme lourde qui, durant le quinquennat, auront abouti à la suppression, en moyenne annuelle, de 15 000 postes d’enseignants au nom du dogme de la Foi et de la RGPP réunies, dogme qui consiste à ne plus remplacer qu’un poste sur deux lors des départs en retraite. En chiffres sonnants et trébuchants, cela donne près de 80 000 profs en moins entre 2007 et 2012. Dans quelle entreprise privée cela serait-il supportable ou même viable économiquement ? A moins de délocaliser. Mais envoyer une classe de 3ème faire du latin en Chine n’est pas encore à l’ordre du jour.
Comme d’habitude, les bonnes âmes compareront ce qui n’est pas comparable, et trouveront le moyen de prouver que le taux d’encadrement des élèves reste l’un des meilleurs du monde civilisé. Or, ce qu’on appelle « civilisé » du côté de l’OCDE ou du classement Pisa, n’est pas ce qui est transmis mais plutôt le coût de cette transmission. In fine, cette logique évalue le juste et le bien collectifs à l’aune de l’équilibre des comptes. Le reste n’est que littérature, ou philosophie. C’est à dire pas grand-chose lorsque l’horizon radieux et le destin historique des nations se résument à la réduction de leurs déficits.
Tenez, puisqu’on parle de philo, cette spécificité française qui consiste à ce que tous les bacheliers français, y compris ceux des filières professionnelles aient au moins quelques mois dans leur vie réfléchi à la mort, à la liberté, au temps et à la passion avant de sombrer dans l’aliénation définitive du salariat et/ou de la précarité, eh bien, elle est en voie de disparition. Pure et simple.
On s’en est aperçu, par l’absurde, lors d’un des multiples incidents qui ont émaillé le déroulement des épreuves du bac 2011. Figurez-vous que dans les académies de Paris, de Versailles et de Créteil, trois mille copies de philo n’ont pas trouvé de correcteurs à l’issue des épreuves. Problèmes d’organisation de l’examen ? Même pas. Chaque professeur avait bien son quota prévu.
Mais on a eu beau faire, il en restait trois mille, comme un remords. On a donc décidé de faire appelle à la « réserve », ces professeurs non désignés dans un premier temps mais qui peuvent venir suppléer les absences de dernière minute chez leurs collègues. Seulement, voilà, de « réserve », il n’y en avait plus ! Comme dans ces films de guerre où un général annonce le visage crispé à un capitaine qu’il n’y aura pas de renforts et qu’il faudra faire face à l’assaut ennemi avec ce qu’il lui reste de soldats : « Fermez les yeux, mon vieux, pensez à la France et arrangez vous pour répartir les copies surnuméraires sur les correcteurs présents déjà surchargés. »

Et si un insolent ose demander pourquoi il n’y a plus de « réserve », le général, en l’occurrence monsieur Vincent Goudet, directeur du SIEC (Service Interacadémique des Examens et des Concours), après avoir tenté d’expliquer que les profs de philo, comme tous les autres, sont des feignasses absentéistes au moment du bac, est bien obligé d’admettre que les feignasses en question, qui ont tout de même accepté de corriger trois mille copies supplémentaires, ne sont peut-être pas les seuls responsables du problème. Il a même été forcé d’avouer au Figaro, ce qui a dû lui écorcher la bouche de manière insoutenable : « La raison majeure tient à la suppression de 55 postes par rapport à l’année dernière. Je suis face à un vivier de correcteurs réduit ».
On appréciera d’autant mieux la métaphore piscicole de monsieur Goudet, qu’il y a de moins en moins de monde à vouloir jouer la truite d’élevage pour l’Education Nationale. Malgré la campagne de recrutement à plusieurs millions d’euros, les concours pour devenir enseignant ont fait un four cette année. Quelques chiffres : près de 1000 postes n’ont pas été pourvus aux différents CAPES externes. C’est le cas en anglais avec 658 admis pour 790 postes, en lettres classiques, avec 77 admis pour 185 postes ou en musique avec 72 admis pour 120 postes. Le record revient aux maths : 574 admis pour 950 postes offerts en mathématiques ce qui signifie qu’il va manquer 376 hussards de la République pour apprendre les identités remarquables dans les ZEP où par les temps qui courent, mais c’est un autre problème, les identités sont de plus en plus remarquées.
Alors que se passe-t-il pour que de beaux jeunes gens diplômés n’aient plus envie d’un poste pépère de fonctionnaire surmutualisé, avec des vacances qui n’en finissent plus ? Le métier aurait-il changé ? La formation ? Ah, la formation évidemment, il n’y en a plus… Trop cher. On est passé de la décérébration pédagogiste par les IUFM à l’envoi direct des troupes fraîches sur le terrain. C’est bien pour cela que le chiffre des démissionnaires dès la première année d’enseignement est désormais l’un des secrets les mieux gardés de la rue de Grenelle.
Ce n’est pas grave. Bientôt nous n’aurons tout simplement plus d’Education Nationale. Le privé, Acadomia et compagnie pourront très bien s’en occuper. Pour les riches, bien sûr. Les pauvres eux, pourront être fiers. Ils seront incultes, on ne leur aura rien transmis de ce qui peut donner le sentiment d’appartenir à une nation et à une histoire mais, au moins, ils vivront dans un pays qui aura fait de gros efforts budgétaires, ce qui provoquera des roseurs de plaisir du côté des agences de notation.
Finalement, c’est tout ce qui compte, non ?
Jérome Leroy, journaliste à Causeur
Sur ce sujet, vous pouvez également retrouver les positions de Debout la République lors de nos dernières Conventions nationales sur l’Ecole de la République.
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Universités de rentrées DLR les 10 et 11 septembre 2011
30/08/2011 10:15
Lancement des universités de DLR les 10 et 11... par dlrtv
« Ensemble, tout deviendra possible » avait promis Nicolas Sarkozy en 2007. Les Français ont espéré, attendu, et finalement ils ont vu.
Aujourd’hui, après quatre années de présidence de la République de Monsieur Sarkozy, le constat s’impose : le chômage bat toujours des records, la désindustrialisation s’accélère, et la récession nous guette. Notre pays s’enfonce dans l’une des pires crises économiques de la Vème République, alors même que la France a tant d’atouts !
Les idées libérales et mondialistes qui régissent la politique menée par Nicolas Sarkozy – mais dont est tout autant emprunt le PS - sont aujourd’hui dépassées.
Ces idées que l’on nous présente souvent sans alternative sont d’un autre siècle, pour le plus grand malheur des Français.
« C’est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source » disait le Général de Gaulle.
C’est justement parce que les idées européistes et ultralibérales sont mortes aux yeux des peuples, qu’il faut laisser la place à une nouvelle génération politique.
Avec une centaine de jeunes Gaullistes et républicains présents autour de lui, et rassemblés sous la bannière de "Debout les Jeunes", Nicolas Dupont-Aignan donnera une nouvelle impulsion pour un avenir à la France et à l’Europe.
Ces Universités de Rentrée de Debout la République, les 9èmes dans l’histoire du jeune mouvement, seront aussi l’occasion à moins d’un an de l’échéance présidentielle de manifester aux yeux de tous le soutien du pays auprès de Nicolas Dupont-Aignan. Entouré de nombreux maires de France, il recevra en mains propres un parrainage symbolique, réaffirmant ainsi sa détermination à offrir une véritable alternative aux Français en 2012.
Vous pouvez-trouver dans le PDF ci-dessous le carton d’invitation et le programme de ces UR 2011 :
 - Programme et plan d’accès des UR 2011
Bulletin d’inscription à compléter et renvoyer
 - Bulletin d’inscription (format PDF)
Vous avez la possibilité de vous inscrire et de régler en ligne en suivant ce lien.
http://www.debout-la-republique.fr/Universite-de-rentree-2011.html
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Régis Debray contre le monde sans frontière
30/08/2011 10:09
À l’heure du nomadisme numérique et du "mainstream "culturel, du patchwork artistique et de la pensée kitsch, du transnationalisme vert et du tourisme humanitaire, de la finance planétaire et de la consommation globalisée, Régis Debray invoque le Dieu Terme, cette divinité romaine de la frontière, démonisé par les mondialistes, les europhiles, les amoureux du trans, de l’alter et de l’inter, et tous ceux qui ne jurent que par le pacifisme messianique des citoyens du monde. Il s’emploie à dédiaboliser les frontières et à démystifier l’idéologie sans-frontiériste pour mieux critiquer les effets toxiques de la mondialisation libérale. Dans son dernier livre, L’éloge des frontières, en réactionnaire frondeur, il invite même à penser à contre-courant et exhorte le lecteur à défendre un « devoir de frontière ».
Les maladies de peau du monde global
La peur a donc changé de camp. Hier, c’était le vide des espaces infinis qui suscitait l’effroi.
Aujourd’hui, au contraire, l’informe « borderless world » rassure et ce sont les bornes de démarcation qui angoissent. Ce renversement de paradigme inquiète Régis Debray qui constate que la ghettoïsation, le communautarisme ethnique, l’intégrisme religieux, le narcissisme local du chauvinisme, la désacralisation des valeurs républicaines et religieuses, mais aussi le pessimisme ambiant, l’incivilité, l’indécence, résultent directement d’un déficit de frontière et non pas d’un excès, comme l’idéologie sans-frontiériste tend à le faire croire.
Sous la plume de Debray, le dogme d’un monde sans frontière nécessairement bon se fissure. L’abolition des frontières a pour conséquence paradoxale la création de lignes de fractures sociales et culturelles qui ébranlent la cohésion nationale. C’est « le retour du refoulé », « la société de l’apartheid » au sein du monde global, le cloisonnement du mur qui isole dans la fusion de la Tour de Babel qui englobe. « Les intégrismes religieux sont les maladies de peau du monde global où les cultures sont à touche-touche. ». Debray tire la sonnette d’alarme : mondialisme et communautarisme ne sont pas concomitants mais corollaires.
Plongée dans un tohu-bohu informel, l’époque postmoderne vit à rebours de la création divine. Au nom du droit à la différence, la confusion des genres, des sphères et des âges a obtenu gain de cause. Bilan de cet inquiétant imbroglio : désorientation, désenchantement, désaffiliation et fractures haineuses.
Alors Debray se fiche pas mal de susciter les crispations des apôtres de la France multiculturelle pour qui réhabiliter la frontière équivaut à une régression fasciste et xénophobe du progressisme libertaire. Debray persiste et signe. Il est urgent de retracer des lignes si on veut sortir de cette situation mortifère et éviter que le ciel nous tombe sur la tête.
Comment une population devient peuple
Loin d’être liberticide, la frontière est, au contraire, productrice, parce qu’elle permet la « mise en forme symbolique d’un chaos ». Debray ressuscite son pouvoir créateur. Certes, la frontière coupe et sépare, mais c’est pour mieux faire émerger la singularité dans un ensemble informel.
Debray fait ainsi de la frontière « l’opération par laquelle une population se mue en peuple ».
De même que la vie commence par la coupure du cordon, un peuple se forme en se séparant. La frontière le délimite non pas pour l’enfermer, mais pour poser sa différence dans l’indifférencié du monde global. Sans ligne de démarcation qui sépare le dedans du dehors, l’autorisé de l’interdit, le transcendant de l’immanent, le privé du public, pas de peuple possible.
On comprend alors que dans un espace mondialisé, où tout se vaut et donc plus rien ne se différencie où tout est délié et donc plus rien n’unit, les citoyens ne peuvent ni se reconnaître, ni s’approprier le territoire et encore moins faire le lien avec leurs compatriotes.
Un territoire qui se décompose en perdant tous les repères identitaires, historiques et relationnels ne peut satisfaire le besoin d’appartenance de ses habitants qui vont chercher dans le « marxisme, personnalisme, islamisme, bouddhisme, écologisme, etc. (…) un palliatif au déracinement ». Sans dehors qui délimite et qui structure, le dedans se vide de sa contenance et s’autodétruit parce qu’il ne fait plus sens et n’engendre que des passions tristes.
Sous l’angle de la frontière, Régis Debray pointe in fine les dangers de la mondialisation de la culture occidentale et de la dénationalisation du territoire, qui, privés de leur « estampille », ne sont plus capables d’insuffler le désir de faire société.
Finalement, n’a-t-on pas un peu trop vite oublié qu’on intègre ce qui se distingue ?
Isabelle Marchandier, journaliste à Causeur

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Aprés le personnel, l'opposition politique, les uns et les autres ... maintenant c'est la faute du Préfét ou c'est pas moi c'est eux acte IV
30/08/2011 09:53
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Henin/actualite/
Nous n'avons pas résisité à vous mettre l'article locale de l'interview du Maire d'Hénin Beaumont. C'est succulent à souhait pour ceux qui aime la littérature façon "propagande" !
l'article :
A Hénin Beaumont décidément, rien ne sera jamais comme ailleurs. Alors que, dans toutes les communes alentours, la vie municipale et politique a en juillet - août, conjoncturellement suspendu son cours, ici, l'été aura chaud bouillant. Entre la décision - couperet du préfet, la pression des blogs locaux et la guerilla urbaine menée par Pierre Ferrari, Eugène Binaisse n'a guère eu l'occasion de troquer son complet - veston contre un bermuda. entretien à l'orée d'une rentrée (forcément) à haute tension.
Le fauteuil de Gérard Dalongeville n'a rien d'un confortable "pullman" où couler des jours paisibles. Depuis 2009, Eugène Binaisse l'a bien compris et désormais intégré. Gilet pare-balles ceint au corps 365 jours par an, le maire d'Hénin - Beaumont assume cet apprentissage dans la douleur qui lui durcit le cuir, originellement plutôt tendre, jour aprés jour.
PW - Commençons par ce conseil municipal annulé sans tambours ni trompettes le 12 juillet. Que s'était -il alors passé ?
EB - On ne pouvait pas ouvrir le Conseil municipal si on ne pouvait pas délibérer, ça ne servait à rien. Mais néanmoins, le terme "dessaisi des pouvoirs budgétaires" qui a été utilisé par le Préfet est violent. La ville ne s'est pas arrêtée de fonctionner, on a continué à passer des commandes. on conteste d'ailleurs la décision du Préfet d'avoir transmis cela à la CRC car, aprés quelques petites rectifications de la Chambre, nous sommes en parfait équilibre... On était largement sous le seuil des 5% de déséquilibre, ce qui fait que le Préfet pouvait juste nous demander de passer une décision modificative au conseil du 12 juillet et le tour était joué sans avoir à sortir la grosse cavalerie pour si peu de chose... Enfin, il n'y avait dans nos écrits rien de crapuleux, ni d'insincères § Je l'ai fait savoir au Secrétaire général de la Préfecture et on a écrit au Préfet sans avoir eu de réponse jusqu'à présent...Vous verrez lors du Conseil municipal, qu'on a pas à rougir de ce budget. Deux ou trois erreurs techniques s'y sont glissées et tout le monde constatera que l'avis de la CRC n'évoque aucune insincérité. Là, on en veut au Préfet d'avoir été ainsi jetés en pâture à la population comme des incompétents aussi magouilleurs que le furent les précédents !"
GB - Dalongeville a bénéficié de beaucoup plus d'indulgences que nous de la part de l'Etat... Nous on nous a promis 1 million d'euros en dotation exceptionnelle qu'on attend toujours, Dalongeville, lui, avec beaucoup moins de suspicion, avait en son temps été doté de 340 000 euros.
PW - Les reproches du Préfet avaient ils juste trait des maladresses d'inscription ?
EB - Je ne voudrais pas trop rentrer dans le détail tant que le rapport de la CRC n'a pas été présenté au Conseil. Ce que je peux vous dire c'est que, pour les PFM, on a juste présenté le budget comme on l'avait fait l'an passé. C'est à dire que l'on a conservé un budget annexe alors qu'en fait on aurait pa dû. Mais l'année dernière on avait fait pourtant la même présentation à quelques euros près, sans qu'on nous dise alors quoique ce soit. Heureusement, on va désormais vers une clôture de cette histoire de PFM et c'est un bien...
Texte et Photo : Voix du Nord, page locale Hénin Beaumont - 30/08/2011
Commentaire de Safety (30/08/2011 14:52) :
Pouvez vous m'expliquer à quel titre est intervenu le 1er adjoint dans
cette interview. A - t'il la délégation des finances ?
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Aprés le personnel, l'opposition politique, les uns et les autres ... maintenant c'est la faute du Préfét ou c'est pas moi c'est eux acte IV
30/08/2011 09:52
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Henin/actualite/
Nous n'avons pas résisité à vous mettre l'article locale de l'interview du Maire d'Hénin Beaumont. C'est succulent à souhait pour ceux qui aime la littérature façon "propagande" !
l'article :
A Hénin Beaumont décidément, rien ne sera jamais comme ailleurs. Alors que, dans toutes les communes alentours, la vie municipale et politique a en juillet - août, conjoncturellement suspendu son cours, ici, l'été aura chaud bouillant. Entre la décision - couperet du préfet, la pression des blogs locaux et la guerilla urbaine menée par Pierre Ferrari, Eugène Binaisse n'a guère eu l'occasion de troquer son complet - veston contre un bermuda. entretien à l'orée d'une rentrée (forcément) à haute tension.
Le fauteuil de Gérard Dalongeville n'a rien d'un confortable "pullman" où couler des jours paisibles. Depuis 2009, Eugène Binaisse l'a bien compris et désormais intégré. Gilet pare-balles ceint au corps 365 jours par an, le maire d'Hénin - Beaumont assume cet apprentissage dans la douleur qui lui durcit le cuir, originellement plutôt tendre, jour aprés jour.
PW - Commençons par ce conseil municipal annulé sans tambours ni trompettes le 12 juillet. Que s'était -il alors passé ?
EB - On ne pouvait pas ouvrir le Conseil municipal si on ne pouvait pas délibérer, ça ne servait à rien. Mais néanmoins, le terme "dessaisi des pouvoirs budgétaires" qui a été utilisé par le Préfet est violent. La ville ne s'est pas arrêtée de fonctionner, on a continué à passer des commandes. on conteste d'ailleurs la décision du Préfet d'avoir transmis cela à la CRC car, aprés quelques petites rectifications de la Chambre, nous sommes en parfait équilibre... On était largement sous le seuil des 5% de déséquilibre, ce qui fait que le Préfet pouvait juste nous demander de passer une décision modificative au conseil du 12 juillet et le tour était joué sans avoir à sortir la grosse cavalerie pour si peu de chose... Enfin, il n'y avait dans nos écrits rien de crapuleux, ni d'insincères § Je l'ai fait savoir au Secrétaire général de la Préfecture et on a écrit au Préfet sans avoir eu de réponse jusqu'à présent...Vous verrez lors du Conseil municipal, qu'on a pas à rougir de ce budget. Deux ou trois erreurs techniques s'y sont glissées et tout le monde constatera que l'avis de la CRC n'évoque aucune insincérité. Là, on en veut au Préfet d'avoir été ainsi jetés en pâture à la population comme des incompétents aussi magouilleurs que le furent les précédents !"
GB - Dalongeville a bénéficié de beaucoup plus d'indulgences que nous de la part de l'Etat... Nous on nous a promis 1 million d'euros en dotation exceptionnelle qu'on attend toujours, Dalongeville, lui, avec beaucoup moins de suspicion, avait en son temps été doté de 340 000 euros.
PW - Les reproches du Préfet avaient ils juste trait des maladresses d'inscription ?
EB - Je ne voudrais pas trop rentrer dans le détail tant que le rapport de la CRC n'a pas été présenté au Conseil. Ce que je peux vous dire c'est que, pour les PFM, on a juste présenté le budget comme on l'avait fait l'an passé. C'est à dire que l'on a conservé un budget annexe alors qu'en fait on aurait pa dû. Mais l'année dernière on avait fait pourtant la même présentation à quelques euros près, sans qu'on nous dise alors quoique ce soit. Heureusement, on va désormais vers une clôture de cette histoire de PFM et c'est un bien...
Texte et Photo : Voix du Nord, page locale Hénin Beaumont - 30/08/2011
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